« Penser son actionnariat en fonction de ses volontés de redistribution de résultats » : différence entre les versions

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La réflexion sur la structuration du capital amène à s'interroger sur la forme sociale de l'entreprise. Une société coopérative (SCOP, SCIC) est à lucrativité limitée, c'est à dire qu'elle ne visera pas une distribution de résultats importantes. A l'inverse, une Société par Actions Simplifiée (SAS), une Société Anonyme (SA) ou une Société A Responsabilité Limité (SARL) permettent de distribuer les résultats obtenus.  
La réflexion sur la structuration du capital amène à s'interroger sur la forme sociale de l'entreprise. Une société coopérative (SCOP, SCIC) est à lucrativité limitée, c'est à dire qu'elle ne visera pas une distribution de résultats importantes. A l'inverse, une Société par Actions Simplifiée (SAS), une Société Anonyme (SA) ou une Société A Responsabilité Limité (SARL) permettent de distribuer les résultats obtenus.  


Ne pas oublier également que le choix des associés et la répartition du capital entre eux impacte la gouvernance quotidienne. Un associé majoritaire, minoritaire, avec pacte d'associé lui permettant de bloquer ou non la gestion, a un impact très concret sur les choix des dirigeants, et sur la destinée de l'entreprise.  
Ne pas oublier également que le choix des associés et la répartition du capital entre eux impactent la gouvernance quotidienne. Un associé majoritaire, minoritaire, avec pacte d'associé lui permettant de bloquer ou non la gestion, a un impact très concret sur les choix des dirigeants, et sur la destinée de l'entreprise.  


Il est fréquent que des entreprises en bonne santé soient vendues contre l'avis des fondateurs lorsqu'un actionnaire a été accepté au capital dans des conditions qui n'anticipaient pas sa sortie.  
Il est fréquent que des entreprises en bonne santé soient vendues contre l'avis des fondateurs lorsqu'un actionnaire a été accepté au capital dans des conditions qui n'anticipaient pas sa sortie.  


Il est donc nécessaire de réfléchir l'organisation de ce qu'impliquent les attentes différents des différents types d'associés, en amont de leur entrée au capital. Il est également utile d'expliciter à ses parties prenantes (en particulier les salariés) les choix actionnariaux qui ont été fait, afin qu'ils puissent adhérer à la finalité que ces choix impliquent : faire de l'argent chaque année (dividendes), augmenter la valeur en vue d'une future revente ou cagnotter de la trésorerie en vue d'un rachat des titres de ces actionnaires, par exemple.   
Il est donc nécessaire de réfléchir l'organisation de ce qu'impliquent les attentes différentes des différents types d'associés, en amont de leur entrée au capital. Il est également utile d'expliciter à ses parties prenantes (en particulier les salariés) les choix actionnariaux qui ont été fait, afin qu'ils puissent adhérer à la finalité que ces choix impliquent : faire de l'argent chaque année (dividendes), augmenter la valeur en vue d'une future revente ou cagnotter de la trésorerie en vue d'un rachat des titres de ces actionnaires, par exemple.   


==Voir aussi==
==Voir aussi==

Version du 16 octobre 2020 à 07:01

Définition

En fonction des attentes de chacun des associés de l'entreprise, il sera utile de réfléchir à la répartition du capital entre eux. Certains souhaitent une distribution de résultats, d'autres une plus-value à la revente de leurs actions. Le choix des actionnaires futurs conditionne donc l'activité quotidienne de l'entreprise : a-t-elle vocation à produire des résultats régulièrement ou à prendre une valeur qui permettra, à un délai fixé, de racheter les actions de ceux qui espèrent une plus-value?

Cette réflexion est à mener en tenant compte de la situation actuelle et des perspectives de l'entreprise.

Question d'introspection

Avez-vous anticipé la composition de votre actionnariat en fonction d'une éventuelle répartition des résultats imposée par les associés ?

Pour aller + loin

La réflexion sur la structuration du capital amène à s'interroger sur la forme sociale de l'entreprise. Une société coopérative (SCOP, SCIC) est à lucrativité limitée, c'est à dire qu'elle ne visera pas une distribution de résultats importantes. A l'inverse, une Société par Actions Simplifiée (SAS), une Société Anonyme (SA) ou une Société A Responsabilité Limité (SARL) permettent de distribuer les résultats obtenus.

Ne pas oublier également que le choix des associés et la répartition du capital entre eux impactent la gouvernance quotidienne. Un associé majoritaire, minoritaire, avec pacte d'associé lui permettant de bloquer ou non la gestion, a un impact très concret sur les choix des dirigeants, et sur la destinée de l'entreprise.

Il est fréquent que des entreprises en bonne santé soient vendues contre l'avis des fondateurs lorsqu'un actionnaire a été accepté au capital dans des conditions qui n'anticipaient pas sa sortie.

Il est donc nécessaire de réfléchir l'organisation de ce qu'impliquent les attentes différentes des différents types d'associés, en amont de leur entrée au capital. Il est également utile d'expliciter à ses parties prenantes (en particulier les salariés) les choix actionnariaux qui ont été fait, afin qu'ils puissent adhérer à la finalité que ces choix impliquent : faire de l'argent chaque année (dividendes), augmenter la valeur en vue d'une future revente ou cagnotter de la trésorerie en vue d'un rachat des titres de ces actionnaires, par exemple.

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